« For some bags under the eyes »

décembre 2021

Sans Titre (2016)

Commissariat

Romain Sarrot

avec Aysha E Arar, Pauline Beaudemont, Bianca Bondi, Robert Brambora, Apollinaria Broche, Clémentine Bruno, Lauren Coullard, Zuzanna Czebatul, Tatiana Defraine, Basile Ghosn, Antoine Grulier, Agata Ingarden, Matthieu Haberard, Jacent, Haley Josephs, Maximilian Kirmse, James Lewis, Lucile Littot, Sarah Margnetti, Hubert Marot, Josep Maynou, Nicolas Momein, Jonathan Monk, Edouard NG, Tanja Nis-Hansen, Johanna Odersky, Hamish Pearch, Barbara Prenka, Alexandre Silberstein, Gaia Vincensini, Romain Vicari

©Margaux Salarino

Temple Magazine

Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre rôle chez Sans titre (2016) ?

Eloi Boucher

Je suis co-directeur de la galerie, on est installé au 33 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris depuis septembre 2019. Sans titre (2016) existe depuis 2016 en tant que project space qui a voyagé un peu partout dans le monde en exposant dans des anciens hôtels, des restaurant ou toutes sortes de lieux industriels abandonnés. L’idée était de contextualiser l’art dans un espace domestique.

Romain Sarrot

J’étais là au tout début de la galerie, quand les expositions avaient encore lieu dans divers espaces ou encore dans l’appartement de Marie Madec, fondatrice de Sans titre (2016). J’ai suivi son évolution de l’espace de curation nomade à la galerie qu’elle est aujourd’hui.

Temple Magazine

Tu es à l’initiative de l’exposition « For some bags under the eyes » qui découle de ta pratique personnelle. Peux-tu nous parler de sa mise en place ?

Romain Sarrot

Oui absolument. Pour ma part je suis artiste et ma pratique est tout à fait en lien avec cette exposition. Dans mon travail il y a une notion de transgression, d'amusement, quelque chose de surprenant et surtout cette idée de réinterpréter et associer des objets très marqués, iconiques. Ici, dans cette exposition c’est la pochette surprise. Nous avons donné à chacun des artistes la même pochette surprise à s’approprier et à réinterpréter à leur sauce.

Temple Magazine

Comment avez-vous sélectionné les 32 artistes invités ?

Romain Sarrot

Avant d’être des artistes que je respecte et dont j’aime particulièrement le travail il y a aussi des amitiés. Tous les artistes dans cette exposition ont un travail très personnel, immédiatement reconnaissable même si on peut retrouver évidement des similarités dans les couleurs, les matériaux ou les formes. Plusieurs des artistes impliqués sont liés au programme de Sans titre (2016) et j’avais déjà une affinité avec leur boulot mais aussi ce qu’ils sont en tant que personne.

Temple Magazine

Il y a aussi un jeu, le nom des artistes n’est pas indiqué à côté sa pièce.

Eloi Boucher

Oui, on voulait avoir un effet de surprise quand on révélera les noms à la fin de l’exposition le 18 décembre. On a créé une horizontalité ; toutes les pochettes sont vendues au prix que 500 euros. Tout est au même niveau, aussi bien l’accrochage que l’envie de confronter des artistes établis avec des artistes émergents.

Romain Sarrot

La surprise et l’anonymat sont aussi un jeu avec les collectionneurs et visiteurs, s’ils sont familiers avec l’univers de Sans titre (2016) ils pourront reconnaître les pièces des artistes.

Temple Magazine

Comme un secret santa dont le nom est révélé juste avant noël.

Eloi Boucher

Oui, et l’effet de surprise a lieu après l’acquisition de l’œuvre car certaines renferment d’autres pièces de l’artiste à l’intérieur même de la pochette surprise. Les bénéfices de la vente sont reversés à l’association Le Kiosque, un peu plus haut dans notre rue et qui est co-gérée par Emmaus Solidarité et France terre d’Asile, c’est un centre d’accueil de jour.

Romain Sarrot

Certains des artistes ont travaillé l’extérieur, en faisant quelque chose de très sculptural et d’autres ont travaillé davantage l’intérieur. Mais ce qui est très drôle, c'est d'avoir justement ce double jeu entre un objet qui peut être sculptural ou un objet qui peut être plus simple. Parfois la pochette est très travaillée de l’exterieur d’autres fois le travail de l'artiste est caché à l’intérieur. Pour l'instant, les acheteurs n'ont aucun nom. Ils ne savent pas. Il n'y a pas de divulgation avant le moment où ils viennent récupérer leurs œuvres, le 18. C'est rageant d'attendre la fin d'une exposition pour dévoiler les noms, c'est terrible ! Mais d'une certaine manière, je trouve ça intéressant, il y a pas mal de collectionneurs qui voulaient acheter un artiste en particulier dans notre liste, et ce n’était pas possible. L’idée était qu’ils prennent vraiment ce qui les attire le plus, sans le nom, choisir la pièce coup de cœur.

Temple Magazine

Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre rôle chez Sans titre (2016) ?

Eloi Boucher

Je suis co-directeur de la galerie, on est installé au 33 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris depuis septembre 2019. Sans titre (2016) existe depuis 2016 en tant que project space qui a voyagé un peu partout dans le monde en exposant dans des anciens hôtels, des restaurant ou toutes sortes de lieux industriels abandonnés. L’idée était de contextualiser l’art dans un espace domestique.

Romain Sarrot

J’étais là au tout début de la galerie, quand les expositions avaient encore lieu dans divers espaces ou encore dans l’appartement de Marie Madec, fondatrice de Sans titre (2016). J’ai suivi son évolution de l’espace de curation nomade à la galerie qu’elle est aujourd’hui.

Temple Magazine

Tu es à l’initiative de l’exposition « For some bags under the eyes » qui découle de ta pratique personnelle. Peux-tu nous parler de sa mise en place ?

Romain Sarrot

Oui absolument. Pour ma part je suis artiste et ma pratique est tout à fait en lien avec cette exposition. Dans mon travail il y a une notion de transgression, d'amusement, quelque chose de surprenant et surtout cette idée de réinterpréter et associer des objets très marqués, iconiques. Ici, dans cette exposition c’est la pochette surprise. Nous avons donné à chacun des artistes la même pochette surprise à s’approprier et à réinterpréter à leur sauce.

Temple Magazine

Comment avez-vous sélectionné les 32 artistes invités ?

Romain Sarrot

Avant d’être des artistes que je respecte et dont j’aime particulièrement le travail il y a aussi des amitiés. Tous les artistes dans cette exposition ont un travail très personnel, immédiatement reconnaissable même si on peut retrouver évidement des similarités dans les couleurs, les matériaux ou les formes. Plusieurs des artistes impliqués sont liés au programme de Sans titre (2016) et j’avais déjà une affinité avec leur boulot mais aussi ce qu’ils sont en tant que personne.

Temple Magazine

Il y a aussi un jeu, le nom des artistes n’est pas indiqué à côté sa pièce.

Eloi Boucher

Oui, on voulait avoir un effet de surprise quand on révélera les noms à la fin de l’exposition le 18 décembre. On a créé une horizontalité ; toutes les pochettes sont vendues au prix que 500 euros. Tout est au même niveau, aussi bien l’accrochage que l’envie de confronter des artistes établis avec des artistes émergents.

Romain Sarrot

La surprise et l’anonymat sont aussi un jeu avec les collectionneurs et visiteurs, s’ils sont familiers avec l’univers de Sans titre (2016) ils pourront reconnaître les pièces des artistes.

Temple Magazine

Comme un secret santa dont le nom est révélé juste avant noël.

Eloi Boucher

Oui, et l’effet de surprise a lieu après l’acquisition de l’œuvre car certaines renferment d’autres pièces de l’artiste à l’intérieur même de la pochette surprise. Les bénéfices de la vente sont reversés à l’association Le Kiosque, un peu plus haut dans notre rue et qui est co-gérée par Emmaus Solidarité et France terre d’Asile, c’est un centre d’accueil de jour.

Romain Sarrot

Certains des artistes ont travaillé l’extérieur, en faisant quelque chose de très sculptural et d’autres ont travaillé davantage l’intérieur. Mais ce qui est très drôle, c'est d'avoir justement ce double jeu entre un objet qui peut être sculptural ou un objet qui peut être plus simple. Parfois la pochette est très travaillée de l’exterieur d’autres fois le travail de l'artiste est caché à l’intérieur. Pour l'instant, les acheteurs n'ont aucun nom. Ils ne savent pas. Il n'y a pas de divulgation avant le moment où ils viennent récupérer leurs œuvres, le 18. C'est rageant d'attendre la fin d'une exposition pour dévoiler les noms, c'est terrible ! Mais d'une certaine manière, je trouve ça intéressant, il y a pas mal de collectionneurs qui voulaient acheter un artiste en particulier dans notre liste, et ce n’était pas possible. L’idée était qu’ils prennent vraiment ce qui les attire le plus, sans le nom, choisir la pièce coup de cœur.

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